Il est essentiel de revoir, les paramètres de ce qu’est un véritable travail, engendré par un être humain dans sa quête d’une tout autre vérité imposée par les codes grégaires.
L’évidence est sous nos yeux… Il doit se rendre responsable tout au long de son parcours de vie.
C’est un honnête travail de réflexion sur soi qui consiste à plonger profondément dans ses propres racines.
Personne ne peut faire le voyage vers la connaissance de Soi à votre place, les prises de conscience ne peuvent être franchies, seul.
Bien sûr, c’est une bénédiction d’être accompagné(e) par une personne avisée, comme un référent spirituel, un thérapeute, un guérisseur, mais s’appuyer uniquement sur cette aide extérieure, vous amènera dans une impasse…
Redéfinissons ensemble la notion du travail sur soi :
La plupart d’entre nous prétend avoir fait un travail sur soi. Malheureusement, c’est une forte illusion dans laquelle il est facile de s’y perdre, parce que l’homme est un être vibrant (jusqu’à maintenant) uniquement sur des mécanismes mentaux basés sur des mémoires programmées dans l’espace de sa psyché, depuis des générations et des générations.
La programmation première est de se projeter soit dans le passé, soit dans le futur, ce qui génère inquiétude, résignation ou espoir. Ce mécanisme de projection enferme son cerveau à mentaliser une volonté de changer de vie, d’obtenir une vie différente, et lui fait oublier d’ÊTRE PRÉSENT à ce que la Vie lui donne dans l’INSTANT.
Nous sommes tous programmés ainsi, lorsque nous obtenons le changement tant imaginé, nous allons, de nouveau, désirer autre chose. Nous nous encombrons même de la peur de perdre ce que l’on a obtenu, « ça ne va pas durer… » est une croyance typique qui nous a parasité au moins une fois dans notre vie.
Nous nous nourrissons d’espoir de changer notre vie pour obtenir un bonheur conceptualisé par UN IDÉAL DE VIE, imaginé dans un champ vibratoire magnétisé par notre cerveau, qui s’appelle notre MENTAL.
Un idéal de vie n’est QU’UNE PROJECTION d’un meilleur, localisé dans le futur. L’espoir d’obtenir cet idéal reste une fuite en avant, malgré son aspect stimulant positif sur notre volonté de continuer à chercher le bonheur.
MAIS, il empêche de vibrer sur un état de réceptivité OUVERTE au présent, aussi d’un état naturel de confiance en la Vie, qui nous apporterait UNE ÉCOUTE INTÉRIEURE, amenant à être un canal intuitif et inspiré. Bien souvent, nous entendons seulement le bruit infernal et incessant de nos pensées stigmatisées par le mental.
Le travail sur soi est évidemment une porte à ouvrir, mais tant que nous restons dans ces mécanismes de projection d’un meilleur futur, nous obtiendrons un changement superficiel, uniquement mental, en ayant libérer des émotions de projection d’un passé ou d’un futur.
Il en restera pas moins LA VIBRATION SUBSTANTIELLE DE LA MÉMOIRE dans notre inconscient.
NOMMER NOS MAUX est une étape nécessaire au processus de libération, cependant cela ne constitue en rien une finalité en soi. Certes, la conscience du « petit je » s’en est partiellement libérée en dissolvant la souffrance émotionnelle par le biais du mental.
Néanmoins, le « petit je » ou « petit moi » reste le principe gouverneur de l’identité de l’égo. Ce qui veut dire qu’il est conditionné à contrôler ce qui le dépasse dans l’expérience de la forme, et par conséquent, il entretient une dualité intérieure, un rapport de force qui brise L’UNITÉ DE L’ÊTRE.
Même s’il est un vecteur de valeurs spirituelles, ce moi identitaire entretient un champ existentiel de sa réalisation, non pas celui de son Être Intérieur.
Il continuera à créer des réalités de CONTRÔLE sur sa souffrance humaine en échafaudant des stratégies d’évitement.
L’HOMME TROUVERA LE CHEMIN DE SA TRANSFORMATION À PARTIR DE SON CŒUR, NON PAS DE SON INTELLECT !
